article 827 ou 828. Orée, danseuse agonique…

Orée est
son nom est “celle-qui-luit-dans-le-noir”, en grec : φως του σκοταδιού, Licht der Dunkelheit en allemand, pole na butu en lingala, les seules vraies langues du monde, donc et bien entendu.
une poupute, aussi est-elle (ha, ha, bien-sûr!)
une danseuse agonique, celle qui attend, au bout de l’agonie…
elle appartient ainsi aux deux mondes de la vie et de la mort, avec des volutes de feux dansant sur son crâne
Avec qui, décédée certainement à présent, petite fille jolie et aimée devenue bon cadavre sans doute oubliée, Orée fut-elle ? Le destin d’Euphrosyne, car tel fut son nom, a-t-il été de finir en vague création de mon imagination (c’est ce que j’appelle la notion de “destin externe”) ? Je dépeins le lien entre celle qui a offert, celle qui a reçu, celle ou celui qui conservât, donnât ou cédât, Martin, puis enfin moi et ce que je fit d’orée ainsi que ceux et celles qui verront…
je suis la hanteuse abîmée au regard de vide obscur le mystère de mes sombres orifices te perce et t’aspire, autant que ma vulve ouverte baubique c’est sans les yeux que l’on voit le mieux, comprends-tu ? alors-dit-elle…
Voici les questions et l’enquête
De qui vient Orée ?
Tente-t-elle de me parler ?
Connaît-elle Sidi, suicidé d’alcool pour échapper à lui-même et à la prison familiale (tu m’entends ? dis-je la vérité) ? Et Sylvie, ma première morte gonflée puante coulante de sanie (j’étais jeune, je n’ai même pas pensé à prendre un morceau d’elle (en même temps, qu’eût dit la police ensuite ?) ni à me masturber sur sa roide peau froide marquée de magnifiques lividités violacées)(tiens, puisque le sujet vient, telle lame de fond loin venue du très grand large, accompagnée des cris de mouettes-mortes-questions : pourquoi n’ai-je pas vu de blessure ? dans les cheveux, à l’arrière de la tête ? j’ai toujours pensé qu’elle avait chuté en remontant, mais peut-être était-ce en descendant, glissant et heurtant de son occiput les marches de pierre ? avait-elle Justine dans les bras et l’a-t-elle tant protégée de la chute que son crâne a cogné ? l’ayant retrouvée froide et tranquillement allongée dans le conjugal lit – en position de gisante, quel humour – combien de temps s’est-il passé entre sa chute et son décès ? d’où venait tant de sang sur le sol et comment expliquer la propreté de son visage ? comment avait-elle pu se nettoyer ? avait-elle souffert ? avait-elle dit des derniers mots à sa fille ? lesquels ? est-il possible que celle-ci les ait entendus, compris peut-être ? et moi, avait-elle pensé à moi ? pourquoi n’est-elle pas allée jusqu’au téléphone ? pensait-elle que cela n’était pas grave ? n’avait-elle plus de force ?)  ?
Des lignes de tensions sont ainsi tendues ?
Orée ?
Orée ?
Orée…
Est-ce alors la signification des filaments rouges, coulant gluants dans le temps, comme des algues souples, balancées dans le courant de la fuite du passé ?
je verrai plus tard, dans le ciel, ses longs fils immenses flottants doucement
La gangue est chronolique.
Comment puis-je suivre les filaments, avec quels outils n’existant pas encore ?
Quel est le rapport avec martin ? et avec moi ? Je possède ainsi tant de pouvoirs ? suis-je le maître de toutes choses ? Mon destin, indubitablement, est bien celui-ci : d’être magnétique ! Oui, oui, oui, je sens vraiment couler en moi les fluides, que je puis, voilà le fabuleux, orienter selon ma guise…
L’âge physique d’Orée doit être vraisemblablement de 120 années au minimum.
Elle m’attendait, puisque martin m’a précisé que personne n’en voulait.
sans doute finira-telle ignée, mais ce n’est guère aisé
Ni ceci ni cela, et ceci et cela, ni là ni ailleurs, là et ailleurs
une rouge vulve est sa gangue, comme une mandorle (oh, tant de souvenirs…)
alors vient-elle me chuchoter quelques indices propres à l’élulicidations de grands mystères et à la construction de nécessaires secrets : « deux choses sont successives; il y a et il a autre; la lumière de l’obscurité affiche le temps; c’est un jeu de contraires qui n’en sont pas; l’un prend sa revanche; il s’agit de la grande respiration ».
et quoi ? écoute et écoutons maintenant et sans tarder et dès à présent et aussitôt le beau poème d’Orée, si plein démotion et de significations grandioses (quelle reine du paradoxe, fait-elle !) :
La phosphore
scence est l
e phénomène
énergétique et optique d’émission
de lumière suite à la
réaction d’un matériau photo-luminescent sujet
à une « excitati
on » par
exposition à un rayonnement optique ultra-violet, visible ou infra-rouge.
La phosphorescence
est le
phénomène de relâchement lu
mineux continu, len
t et dégressif de l’éner
gie accumulée pendant l’excitation, dura
nt un certa
in temps (p
ost-lumi
nance ou temps de restitution) e
t selo
n un certai
n niveau d’intens
ité (luminance).
(source)
Voici donc maintenant que tout cela est incontestablement plus clair à notre entendement, les avatars d’orée :
1) elle est la danseuse de l’agonie
2) se situe aux confins des mondes et des notions, position symbolisée par sa double apparence, diurne et nocturne
3) de sa gangue rougeâtre, elle surgit, elle est donc le pur jaillissement de l’étance (ophidoïne et liquiditive, hé, hé, bien sûr…)
4) pendue, gangueuse et cheveleuse pourpre, elle attend sa proie, au-delà des mots…


Orée, danseuse agonique, fille prodige de martin

nocturne, phosphorescente merveille…

Au pas de la mort, le monde féérique d’Orée

N’aie crainte de visiter Orée…

orée le totem l’humain la danse
se peut-il ? se peut-il ? une étonnante correspondance, peut-être une magique conséquence, un accomplissement de grands pouvoirs que je possède alors ? le matin même je fis la danse du totem d’Orée et quoi l’après-midi ? D’abord, armé de sa belle bouteille de rhum volé, ce sympathique personnage venu s’asseoir à mes cotés au soleil, m’expliquant les 7 ans de prison fait pour parricide, tout près de moi, cherchant amitié… puis, plus tart, dans les rayons d’un supermarché, cette dame âgée m’abordant pour me dire ce que ma présence avait de solaire et que mon charme avait grand style, beaux compliments m’ayant fort touché !

Regarde ! la symbiose d’Orée et moi !

danse, histoire et magie d’Orée

sous les voiles pourpres d’Orée, je danse
(tu te souviendras, mon petit, mon bon, mon extraordinaire, que tu n’avais guère songé, que le tissu serré autours de ton cou, le chant et la danse, allait te gêner pour respirer… voilà ce qu’il en coûte de frôler orée : son haleine putride, son souffle fétide, la caresse de sa main griffue allait provoquer une belle intoxication carboneuse (céphalée, asthénie, nausée, vomissement) ! ha, ha, tu me fais rire…).

article 826 : ma méduse galactique et moi sommes organisme symbiotique…

histoire de ma méduse galactique symbiotique
possèdite une forte charge sexuellle, elle n’est d’arlieurs pas sans ressembler à une grosse tâche de foutre, non ?
elle est « chargée » au sens où cela s’emploie pour un masque africain, pour un artefact magique…
en échange de son étude de notre monde, c’est une scientifique, elle confère à moi puissance de manipulation d’autrui ainsi que possibilité de chrono-déplacement
hier donc, iéréïs et siegline ont fait la connaissance de celle qu’il et elle ont juste nommé « méduse »
nous faire symbiose absolue et jouissive !
nous commençâmes par communiquer oniriquement (3 rêves étranges, inhabituels de moi, avant que je comprenne que c’était elle qui entrait en cormunication avec moi ( le rêve du grand départ après l’impitoyableu sélection, celui de la femme blanche et celui de la géante noire handicapée))
ha, ha, c’est aussi justre et slimplement un très beau masque de torse ! ha, ha, hi, hi
j’airme qu’elle soit comme dégroulinanteuse, de la fonte ontologique comme intéromplue !
portée depuis le dimanche 24 mars, cela fera ainsi une semaine entière que nos vies sont unies (oui, oui Agathe, bizarre fus-je à un point que tu n’imaginais pas)
en ces quelques jlours, où véritable échange chimique (ma peau en porte traces et ma sueur imprègne le silicone) autrant que splirituel eu lieu, je sais pour ma part le tendre et réconfortant plaisir qui est le mien à la sentir doucement pesiner sur mon épaule, m’enserrant tendrement de ses souples et chaudes tentarcules… puisse la réciproque être vraie !

la voici à présent, unie pendant une semaine entière à ma peau, parfaitement symbiotique, posée-là près de ses frères et soeurs… j’l’aime !

Soudain surgit, brutale et cruelle, ma haine…

c’est dans le surgissement, que naît le cauchemar
je suis le captureur des fragments de cauchemars, rodant
la probance des indices est indubitrable : je fus femme guerrière gauchère !
je fut donc penthésilée, freyja et tant d’autres
celle qui fut sera
gardez-vous de moi !
la morte noire est la voyageuse, ouvrant délicatement le pertuis mystérieux du savoir

ma haine et moi

Arya, force vitale, est une entité gluante composée pour grande part de pâte de sperme, chimère ondulante puissamment sexuelle, animalité en rut, humanité perverse, ne s’exprimant, principalement, que par bruits d’orglasmes et dont la présence attise infiniment le désir. (article 824)

Le grand foutreux crémeux, incarnation même de la beauté supérieure, élite du style au raffinement subtil, danse pour qu’avant de périr et mourir, bouffé par de gras et roses vers répugnants, tu puisses enfin avoir forte et bonne jouissance, comme tu n’en a jamais connue, si, si, crois-nous. Il est la créature spermique propitiatoire de ton ivresse sexuelle délivrante. Lorsqu’il se meut, si bellement, si parfaitement, comme des ondes bleuâtres suivent ses gestes ensorcelants et si sensuels; de lui fusent alors folles gerbes d’étincelles grinçantes. Vois et ouï et sens, la bête foutrale seule peut faire advenir à toi un orage d’orgasmes aux piquants éclairs d’or… Ce sera ton idole enchanteresse, ton maître d’envol. Offre ton dos à son fouet mauvais, qu’il te pare de fleurs de sang, voluptueuses caresses qui te blessent. Laisse-toi être jouet de sa possession… Lèche encore son ardent clitoris, suce sa bite fastueuse. Son haleine te donne envie de vomir, celle  d’un cadavre putréfié, ses lèvres sont froides et haineuses, ses dents t’arrachent les chairs, mais tu dois accepter que sa langue si dure fouille profondément en ta gorge et t’étouffe, râlant d’horreur. Dans ses yeux, d’autres yeux, qui te font pressentir un univers plus riche et plus complexe et plus dangereux que le tien. Il te faudra conquérir, bien-sûr, d’autres sens, des manières de penser toutes différentes, un autre corps même peut-être. Comprends-tu ? Sauras-tu être à la hauteur pour une fois ?  Mais, voici que l’heure est, à présent, rassemble tes forces, aie grande concentration et laisse-toi envoûtrailler par la créature spermique : elle va t’emmener puissamment en un merveilleux ballet sexuel, vers un monde sans dessus-dessous où nulle limite n’existe, une apothéose d’extase…

Arya, entité gluante, déesse dyonisiacle

haute danse circulaire d’Arya

danse (longue) d’Arya, grand foutreux crémeux

Arya, grand chasseur de la forêt

Voici, par Arya, la haute danse de la convocation des forces dionysiaques

Où l’on, si, si, c’est très-vrai, narrera et prouvera quelques propriétés réellement et indubitablement magiques de nos masques. Où l’on rencontrera surnaturelle breauté, aussi. Article 822.

leur nom est xyl
un temps gluant est celui du premier
l’homme-oiseau est thérianthropique

la danse de cristal…

j’arrive dans votre monde

nous sommes les masques

peut-être allons-nous danser ?

Ô, beau oiseau danse et chante

Ô, beau et lent oiseau danse et chante

Ô, beau et si vif oiseau danse et chante

il est le puissant guerrier-oiseau

je suis encore homme-oiseau…

la danse des hommes-oiseaux

célestine (article 821)

(1)
Les corps de Célestine sont interchangeables. Elle peut tout à son aise, simultanément ou pas, être d’acier, de bois et de cornes, être un corps sexuel, un corps mou et noir et sonore, ou même être proprement décorporée…

(2)
Célestine est très fragmentique, dans le temps et l’espace. Les cornes ne sont pas, cependant, Célestine… !!!

(3)
Célestine est une felatieuse ligneuse. Elle doit être praticable sexuellement, c’est très important. On peut l’appeliner : « la pompeuse », « la suceuse noire », « croque-bite », « gobe-foutre », bouffe-clito », « vulve blanche », « vagin de mastic », « bite d’acier », « poutre noire »…

(4)
Célestine oscille :
un / multiple
passe / présent / futur
être / autre
sexuelement
en étant ni l’un ni l’autre
Rappelions que Dionysos était « l’homme-femme »…

(5)
Célestine aime la compagnie de la Dagyde Ligneuse. Toutes deux dansent et baisent magnifiquement.

(6)
Célestine est un e ménade

(7)
Célestine est un nom de vache aussi bien, par exemple, que d’une ribaude dodue et perverse aux noirs cheveux odorants sur lesquels coulent des filets de sperme.

(8)
Célestine affirme, iiiiii, poings sur les hanches lourdes et largeuses, bleus tétons pointrés, vulve hurmide et vorace : « il n’y a pas de fleuve ! » C’est quand même chié, non ?

(9)
Célestine, voici à présent un fait secret et peu révélé sinon à ceux qui en valent peine, en sa tendre et tiède intimité féminine profonde, possède le troisième œil, celui de Mami Wata, séduisante et dangereuse et perverse fluidité, voyant la mort déjà-là toujours…

(10)
Pffff…

(11)
En l’honneur de Célestine, moderne et citadine thysia, j’ai aujourd’hui sadiquement et maladivement roulé avec mon vélo sur un pigeon. C’est difficile de réussir, car ces saloperies d’animaux sont vifs et prestes, prompts à l’envol, à l’inverse de mes sœurs les mouetteuses. Cela m’a grandement enjoyé de sentir ma roue lui passer sur l’arrière du corps, brisant poliment ses organes et ses os. Blanc pigeon a d’ailleurs quand-même pu s’envoler maladroitement, déjà certainement agonisant, au faîte de la douleur coupante comme lame ébréchée. Exultationnement de moi. Des passants semblaient chocailler de mon sourire mauvais et, surtout de m’avoir clairement vu viser délibérément le volatil abhorré ! Fi donc, l’important est d’avoir contenté Célestine ! Elle en conçut grande mouillerie et me permit de lui prendre fort les fesses !

(12)
Ah, Célestine, tes trous m’excitent tant…

(13)
Célestine est un art pornographique, du pornart donc, car avant toute chose, Célestine est FONCTIONNELLE !

(14)
Célestine presse ma tendre poitrine de sa grosse bite noire et volontaire, tandis que, mutine et bestiale, je donne des petits coups de langue avide sur sa vulve déjà humide… De ses mains, elle pince et énerve mes tétons enflammés de salope, alors que j’enfonce mes doigts agiles entre ses fesses, allant taquiner sa si sensible prostate. Ma seconde queue, gutturale, durcit aussitôt, sors du fond de ma bouche et vient, dépassant de mes lèvres, s’enfoncer entre ses nymphes délicieuses. Ses soupirs d’ivresse sexuelle m’excite comme chienne et me font baver de désir, bandant très raide, bite gonflée à exploser, pendant que je lui mordille savamment et goulument le clitoris, dont l’œil se plisse de perversité… Ensuite, gémissant de hâte, secouant ma brune et odorante chevelure, je lui tendrai vite ma croupe voluptueuse, qu’il me défonce puissamment le vagin, s’agrippant fort à mes hanches et me blessant, giclant dru, moi, éternelle possédée du cul.

(15)
Une masturboire, peut-elle aussi être nommé…
Célestine a procédé à sa défloraison avec son humain !

(16)
J’ai baisé Célestine ! Au jour du lundi 22 janvier 24, au 2 duodi de pluviôse 232, donc, nous avons joyeusement mais timidement forniqué, c’était notre première fois et nous nous sentions quand-même un peu gauche… Mais cela m’excitait beaucoup et j’ai tenté de me sentir aussi androgyne qu’elle, pour que ce soit encore plus troublant mmmmm. Je lui ai léché le clito et sucé la bite, puis je suis rentré en elle. Orgasmoison simultanée !

(17)
L’agalmatophilie (du grec agalma : « statue », et -philia [φιλία] : « amour ») est une paraphilie relatant une attirance sexuelle envers les statues, poupées, mannequins ou autres objets similaires figuratifs. L’attirance peut inclure le désir d’un contact sexuel avec les objets, un fantasme d’avoir des rencontres sexuelles (ou non). L’agalmatophilie peut aussi se référer au pygmalionisme (du mythe de Pygmalion) décrivant un sentiment d’amour pour un objet de sa propre création (wikipedia). Oui, oui, c’est ça ! c’est moi ! c’est nous !

(18)
je bandôse et mouillite pour Célestine

(19)
il reste un ver dans un des visages de Célestine, je l’entend ronger doucement le bois… Célestine est habitée et si nourrissante. Célestine est possédée ! Sans doute aussi est-il lui-même Célestine !

Par <a href= »//commons.wikimedia.org/wiki/User:Codex » title= »User:Codex »>Codex</a> — <span class= »int-own-work » lang= »fr »>Travail personnel</span>, CC BY-SA 4.0, Lien
Éros androgyne avec une Ménade. Musée d’Agrigente. Vers 330 av. J.-C.

Célestine, c’est à présent un secret que je vous confie, en sa tendre et tiède intimité féminine profonde, possédait le troisième œil, celui de Mami Wata, séduisante et dangereuse fluidité, voyant la mort même que vous portez, déjà…

Célestine orgasmeuse

mais oui, mais oui, n’oublions pas : les cornes ne sont pas Célestine !

Celestine danse au fond du temps

Célestine et la Dagyde ligneuse dansent ensemble

Célestine me possède

la morte blanche, der weiße Tod OU la chanteuse spectrale, der Spektraltänzer OU la danseuse morte, der tote Tänzer OU la morte blanche veut danser avec toi, der weiße Tod will mit dir tanzen OU le corps-même de la dagyde ligneuse OU je vois et je suis la bestialité pure et folle OU je suis le chaos magmatique OU huit cent vingtième article de fin décembre deux mille voingt-trois (le un primidi de nivôse deux cent trente deux, mieux est)…

la valse macabre de la morte blanche

article 819 : nyx

il y aura, en l’honneur de Nyx, la mise en pratique d’un fabuleux et ingénieux mécanisme à rater les photos, constitué d’un balancier de bois au bout duquel est accroché un téléphone, lequel sera déclenché d’aléatoire façon par une transmission dénuée de fil, chose proprement merveilleuse ! Hasard, flou, décadrage ! Jouir !

Au sein de Nyx, en une cache secrète, se trouvera déposée une reproduction de ma compagne et de moi-même, ainsi pourra-t-on dire que la nuit engendre l’amour, que Nyx est enceinte de nous, qu’aux tréfonds de l’obscurité, est la force de l’union, que la lumière se mêle à la nuit, enfin bref, tout ce qu’on voudra bien y trouver, par réflexion ou imagination…

De bois et d’ardoise, Nyx approche vers toi…

Tu te souviendras, moi, de la véracité aiguë de la puissance de Nyx, ayant permis à un proche de remporter son haut-examen haut la main ! Il a suffi de quelques incantations et de tourner Nyx en bonne direction… Quelle puissance, quelle merveille, quelle dangerosité aussi pour qui ne maîtrise guère les mille pouvoirs de l’ontologique magie…

la sombre Nyx est celle qui, voluptueuse et parfaitement obscène, s’écarte et s’offre, délicat mystère rosinant, chaud et humide secret, Circé même de ce qui s’entrouvre et dissimule…

nyx et moi ne faisons qu’une …

nous sommes nyx